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Texte de Jean-Pierre Siméon Mise en scène de Julien Barbazin Avec Emmanuelle Veïn Musique et son d'Antoine Lenoble Scénographie et lumières de Douzenel En coproduction avec la Cie Les Écorchés – Dijon

Une femme et son bébé, dans un centre de rétention. Elle a tout traversé ; toutes les difficultés que l’on ne peut qu’imaginer : guerre, séparation, amour perdu, errance, rejet… Comment continuer sa route avec son enfant ? Elle ne peut plus rien, ni avancer, ni reculer ; suspendue, en attente. C’est à cette femme qui a fui son pays, qui cherche à se faire oublier, à effacer toutes traces de « là-bas » et se fondre dans la masse « ici », que Jean Pierre Siméon donne la parole. Elle a tout perdu, tout abandonné. A l’enfant, elle transmet et raconte ; son histoire, ses souvenirs. Et peut-être aussi le rêve d’un avenir plus doux… Un cri d’amour, un flux poétique d’une force rare. La poésie qui peut dire cette vie aussi bien brutale et violente que tendre et douce, aimante et déchirée ; toute l’étendue et l’intensité d’une vie généreuse, qui bataille encore. Jean-Pierre Siméon nous prouve que parallèlement au langage journalistique, son immédiateté et sa distance, une vérité poétique brute est prête à nous submerger. Une poésie, pour révéler le réseau inextricable des ombres et des clartés sous l’évidence, pour dire l’épaisseur de chair de toute vie.
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MAI

MAI

« Toi Belette tu sauras aimer – oui tes doigts jouent encore avec les rayons du soleil – tu as donc encore assez de bonne sottise – pour aimer tu aimeras pour deux »